
Le Messie de G. F. HAENDEL
par Voce Tolosa
Eglise Saint-Exupère - Toulouse
le 22 mai 2022 à 17 heures
Le Messie de G. F. HAENDEL
par Voce Tolosa
Eglise Saint-Exupère - Toulouse
le 22 mai 2022 à 17 heures
La saison 2017-2018 a été toute entière consacrée au travail d’un programme ambitieux avec l’objectif de le donner à 3 concerts en juin 2018 à Toulouse et autour de Toulouse :
Le choeur s’est enrichi de l’arrivée de très bonnes recrues dans tous les pupitres et a atteint un effectif de 60 choristes, qui s’est révélé adapté aux doubles choeurs de la Grande messe en ut (Qui tollis, Sanctus et Osanna) mais qui représente une limite à ne pas franchir, notamment pour les questions de place dans les églises ….
Trois concerts ont été donnés ; – dimanche 17 juin, 17h, à l’église Saint Aubin (Toulouse), devant 327 spectateurs, – mardi 19 juin, 20h30, à l’église Saint Exupère (Toulouse), devant 218 spectateurs, – dimanche 24 juin, 17h, à l’église Sainte Marie-Madeleine (Pibrac), devant 199 spectateurs.
En introduction aux concerts, le public a pu écouter un magnifique concerto pour violoncelle de Vivaldi (RV 424, en si mineur), interprété par Sylvain Linon. Pour les oeuvres vocales, les solistes étaient : Béatrice Buiron et Fiona Hick (sopranes), Xavier Luc (ténor) et Nicolas Abella (baryton). L’orchestre comportait 22 musiciens : 3 violons 1, 3 violons 2, 2 altos, 2 violoncelles, 1 contrebasse, 1 clavecin, 1 flûte, 2 hautbois, 2 bassons, 2 trompettes, 2 trombones et des timbales.
Voici quelques extraits du concert donné à Pibrac le dimanche 24 juin : 1) Vivaldi – Concerto pour violoncelle (RV 424), mouvement 1 (Allegro non molto)- Soliste : Sylvain Linon
Antonio Vivaldi fut un violoniste virtuose et un compositeur extrêmement fécond, en particulier de concertos, puisqu’on dénombre au total 507 concertos, d’une extraordinaire variété par les formes instrumentales (concertos grosso, concertos pour solistes, concertos pour orchestre à cordes, sinfonias, …), par les instruments utilisés (violon bien sûr mais aussi violoncelle, viole d’amour, hautbois, basson, flûte à bec, flûte traversière, flûte piccolo, salmoè, cor, trompette, luth, mandoline, orgue, clarinette) et par l’inspiration des thèmes (liés en particulier à la nature, comme les Quatre Saisons).
Parmi les 25 concertos pour violoncelle, on trouve le merveilleux concerto en si mineur (RV 424). Sa structure est habituelle, en 3 mouvements (Allegro non molto, Largo, Allegro), avec un mouvement (Largo) sublime, dans lequel le violoncelle solo peut exprimer toute sa sensibilité, accompagné au continuo par un autre violoncelle et le clavecin.
La cantate « Gloria in excelsis Deo » a été écrite pour Noël, comme indiqué en tête du manuscrit de la main même de Bach et a été probablement donnée pour la première fois en 1745 en un service de Noël spécial pour célébrer le Traité de Dresde.
Contrairement aux autres cantates religieuses de Bach, le texte de la cantate BWV 191 n’est pas en allemand mais en latin. C’est la seule dans ce cas chez Bach parmi les quelque deux cents cantates qui nous sont parvenues.
La cantate est écrite pour trois trompettes, timbales, deux flûtes, deux hautbois, cordes et basse continue, deux voix solistes (soprano et ténor) et un inhabituel chœur à cinq voix, SATB avec une double partie de soprano.
Ses trois mouvements réutilisent une composition antérieure, une messe (Kyrie et Gloria) que Bach avait écrite en 1733 et qui allait être intégrée dans sa monumentale Messe en si mineur de 1748.
C’est dire que nous avons dans cette cantate éclatante un concentré du génie de Bach !
La grande messe en ut mineur de Mozart a été donnée pour la première fois le 26 octobre 1783 à Salzbourg, au cours du dernier séjour de Mozart dans sa ville natale. Sa femme, Constance, était une des 2 solistes sopranos.
C’est une œuvre très particulière dans l’abondante production de musique religieuse du divin Mozart :
On trouve donc l’influence des grands maîtres de la musique baroque dans maints passages dans la messe en ut, en particulier dans le Cum Sancto Spiritu (fugue à 4 voix) et les Osannas (fugues à 8 voix).
Mais l’intérêt de la grande messe en ut de Mozart va bien au-delà de la résurgence du style fugué : tous les morceaux sont des sommets de la musique sacrée, par exemple le chœur d’entrée (Kyrie), les solos de soprane (Laudamus te, Et incarnatus est), les double chœurs (Qui tollis, Sanctus, Osanna), le quatuor de solistes (Benedictus)…